Oncle Sam
 
L’Amérique : un état totalitaire.
Ou ce qui est bon pour nous/moi est bon pour vous/toi.
 
Dans ce qui est proche de nous, il y a eu la guerre éclaire du gouvernement Bush contre l’Irak en 2003, pour se débarrasser de Saddam Hussein, mais avant tout pour son pétrole et pour transformer ce pays en un gigantesque paradis du libre-échange. Par ici braves gens, passons la monnaie !!!

Guerre éclaire, portant le nom de : choc et terreur. Tout un programme faisant appel aux plus bas instincts humains !
Technique américaine de domination éclaire : opérations psychologiques, utilisation stratégique de la peur, occupation et répression, torture et détention de masse, et remaniement politique le plus soudain et le plus radicale de l’histoire. En quelques semaines, l’Irak n’existe plus : pillages économiques qui resteront impunis !
Ainsi l’Irak est devenu, dans le secteur agricole, un modèle pour la culture de plantes transgéniques. Les Irakiens n’ont pas leurs mots à dire, leur pays est désormais gouverné depuis Washington via ses représentants locaux.

Technique de « tueur économique » : licenciements massifs de fonctionnaires, importations illimités dispensées d’inspection et de taxes et droits de douane, déréglementation, vente en liquidation et privatisation ; ainsi les multinationales, principalement américaines, se sont abattues sur l’Irak et ont tout dévoré... L’imbécillité des brevets en générale, et de ceux des firmes transnationales font, que les cultivateurs Irakiens qui utilisent les semences transgéniques des firmes américaines doivent payer une « taxe technologique » ainsi que des droits de licences annuels. Nous sommes proches du scandale du vol à grande échelle du business des logiciels commerciaux qui imposent leurs prix exorbitants.
Alors que les Irakiens souffrent de la faim, les grands semenciers transgéniques dirigent l’agriculture du pays, désormais voué aux exportations. Les cultivateurs irakiens sont devenus des serfs de l’agrobusiness.
Paul Bremer, « directeur de la reconstruction et de l’assistance humanitaire » a signé des décrets responsables de la situation de l’Irak décrite plus haut.
Ces décrets sont inviolables, en vertu de l’article 26 de la constitution rédigée par les États-Unis, ainsi le gouvernement irakien n’a pas le pouvoir de changer les lois adoptées par un occupant étranger ! Des sympathisants pro-américain ont été placés dans des postes clefs pour s’en assurer !
Ainsi de grosses sociétés comme Monsanto et Cie en ont profité pour imposer leurs semences à une population contre son grès. (D’après en partie un article du journal Nexus, n°57 : Agrobusiness - Les semences de la destruction, par Stephen Lendman)

 

Avant d’aller plus loin, voici une comparaison États-Unis et URSS, extraite en partie du livre de Jean Coulonval : Synthèse et Temps nouveaux. Ce livre, datant de 1979, est hautement d’actualité en ce moment, et il porte bien son titre. Il devrait rester d’une transparence d’écriture et d’une grande richesse de pensée encore longtemps.

Avec les moyens de communication actuelles, les problèmes de l’homme deviennent communs à toute la planète, et posent partout en termes fondamentalement identiques qui semblent appeler la naissance d’un style unique de civilisation : rivalités Orient-Occident, Amérique-Reste du monde, Capitalisme-Communisme.
La dignité d’une nation réside dans la possibilité de jouer son rôle dans la « polyphonie du concert » mondial, selon sa vocation propre et ses propres façons de sentir et penser. Car il en est des nations comme des individus : les dons sont divers mais c’est le même esprits. Le respect des colorations différentes dans les modes de vie, de penser et de sentir, peut et doit créer l’unité dans la diversité, seule forme d’unité qui puisse se dire universelle.
L’américanisme et le communisme ne peuvent conduire qu’à une basse uniformité, à un « général » baptisé « universel ». Précisément parce que l’un et l’autre prennent pour critères de valeur de leur civilisation des signes purement matériels, et comme moyens de persuasion politique des procédés qui visent uniquement le psychologique et les appétits sensibles : la part de l’âme la plus excentrique, celle qui a tendance à refuser, à refouler tout ce qui, dans le vrai sens, a vraiment valeur universelle. Car l’Universel est de l’Esprit, le général est de la Terre. (C’est du bon sens, NDMR).
Cette confusion ente général (total quantitatif) et universel (unité de la vision métaphysique et qualitative) est commune, bien que sous des formes différentes,au communisme et à l’américanisme. Le communisme identifie l’Esprit eu psychologique et veut l’uniformisation des façons de vivre et de sentir. L’américanisme réduit la civilisation au seul aspect scientifique, technique et économique. Il ne nie pas officiellement l’Esprit mais le noie dans un flot de jouissances matérielles uniformément imposées à tous par l’American way of life, et aboutit également à l’uniformité psychologique et à l’étouffement de l’Esprit. Communisme et américanisme peuvent résoudre les tensions et antagonismes du corps social, mais en réduisant l’homme à sa seule dimension psychologique et physique.
Les résultats sont différents : l’américanisme unifie le pathos de classe dans le culte généralisé de la technique et l’identification des besoins de consommation imposée par la technique publicitaire, mais il abandonne les choses de l’esprit au dévergondage religieux des sectes. (Et au New Age, très attaqué actuellement par la trompeuse Laura Knight-Jadczyk dans ses livres, et qui inonde le web de ses sites agressifs. NDMR).

Le communisme, au contraire, parce que centré sur une conception bien définie de l’homme, si fausse qu’elle soit, tend à substituer aux classes, lesquelles se définissent par des critères économiques, une autre classification selon des critères d’une pseudo-spiritualité qui engendre des pseudo-castes : celles des paysans, des ouvriers, des fonctionnaires, des politiques.

Définition du mot OPINION (selon Coulonval) : Toute conception de l’Être en soi issue de l’expérience de l’existant. Dans cette vision des choses, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps. C’est pourquoi la doctrine communiste est perpétuellement fluante, souple, se pliant aux circonstances. De là ses contradictions toujours imprévues qui déroutent tant les Occidentaux. ...
L’opinion n’est jamais en sécurité, elle porte en elle l’angoisse de pouvoir être remise en question. Aussi est-elle toujours en position de défense, ou d’attaque. Aussi, l’opinion est nécessairement sectaire, intolérante. Tout ce qui n’adhère pas à l’opinion, absolutisée collectivement sous le nom de « parti », est ennemi. ...
Le communisme ne fait que conduire à ses dernières conséquences logiques le règne de l’opinion, aboutissant à une religion et une mystique renversées, en creux, au renoncement volontaire de l’homme à sa liberté propre.
L’intellect qui rayonne à partir du Verbe (véritable sens du mot, NDMR) ne connaît virtuellement aucune contrainte. Par contre, personne n’est plus sectaire qu’un libre penseur rationaliste qui ne connaît que l’opinion, parce que toute idée tenue pour « vérité », à tord ou à raison, constitue un dogme et en joue le rôle. Or, les opinions, si proches  qu’elle soient, sont toujours contradictoires par quelque côté ; elles ne peuvent être tenues, légitimement, que pour des hypothèses de travail analytique de la pensée eu vue de la synthèse, sans oublier pourtant que la synthèse n’est en aucune façon un jeu de puzzle qui consisterait à emboîter l’un dans l’autre tous les résultats analytiques.
Le général n’est qu’une opinion d’opinion, le centre de gravité de toutes les opinions particulières, et c’est ce centre que prétend définir le principe de majorité du corps électoral. Il tend à jouer le rôle de l’universel, à s’ériger en dogme oppresseur de la minorité.
Il est caractéristiques que les catholiques parlent plus souvent de la défense de leurs « opinions » religieuses que du combat pour répandre la connaissance du Christ. En vérité, la vraie foi n’a pas à être défendue, elle est invulnérable par nature. (Simple question de bon sens. NDMR).
Toute opinion est de gauche à sa naissance, de droite et réactionnaire par rapport à celle qui la suit. Cela est vrai et constitue un processus absolument général de l’évolution des pensées individuelles.

Les États-Unis n’ont réalisé pleinement l’idéal démocratique, pour autant utopie puisse passer dans les faits, qu’en dissolvant totalement le sens de la « personne », entité métaphysique et non temporelle. L’intégration de l’individu dans le social s’accomplit sur le plan de l’uniformité des attitudes psychologiques dans l’usage des biens matériels. Il ne s’agit pas pour l’individu d’être une « personne », ce serait se singulariser, mais de « faire comme tout le monde ». C’est l’American way of life que l’Américain s’imagine ingénument pouvoir CONVENIR À TOUS LES PEUPLES. (C’est MR qui souligne). Les nouvelles excroissance du protestantisme américain : christian-science, témoins de Jéhovah, spiritisme, qui gagnent l’Occident européen, relèvent elles-mêmes d’un désir de ressentir les émotions religieuses comme venant d’un Dieu inclus dans la matière.
La démocratie ne semble avoir triomphé aux États-Unis que parce qu’on n’y a plus de recherche sur la question de savoir ce qu’est l’homme en soi.

En vérité, tout régime démocratique, construit par définition sur la base de l’opinion, ne peut subsister que s’il s’en débarrasse.

La « massification des peuples » est ce qui se passe dans l’américanisme et le communisme. Par dessus la masse, les sociétés occultes exercent le véritable pouvoir politique. (J’ajoute en plus le pouvoir du moderne complexe militaro-industriel. NDMR).

Le gardien du dogme : le bureau du parti communiste, sorte de Pape. L’Être social est déifié et le chef du partie pense pour lui, agissant comme médium, sorte de gardien de la permanence du dogme dans la tradition.
Le catholicisme lui aussi, demande le renoncement au jugement personnel. Lui aussi fait appel à un médium ; au gardien du dogme et de la tradition qui est le Pape. Mais il prêche pour ce qui est immuable : pour les essences. Le communisme, au contraire, veut fixer l’infixable : le temps et l’histoire.
Si le communisme combat le capitalisme, il lui doit pourtant d’exister : c’est la Révolution qui se dévore elle-même. Et rejeter le communisme et garder le capitalisme, c’est rejeter le fleuve et vouloir garder sa source.

 

Maintenant, poursuite du totalitarisme américain ou américanisme du monde, d’après en partie un article du journal Nexus n°57.
Les États-Unis et l’OTAN souhaitent depuis des années faire accepter le recours aux armes nucléaires afin de protéger leur mode de vie ou l’American way of life, et protéger leur main mise religieuse. On peut supposer que les pouvoirs d’argent des États-Unis veulent diriger l’opinion, pour protéger leur territoire du « terrorisme international qui vise à perturber et à détruire sa société, son économie et son mode de vie ».
Les États-Unis qui ont envahi l’Irak pourraient bien « s’occuper » de son pays voisin l’Iran, en « cochonnant » plus les choses : avoir recours aux armes nucléaires. L’actuel président Bush a continué à décrire l’Iran comme une menace nucléaire. Aussi il préconise de faire « pression » sur l’Iran : affecter son économie.

« Les pays qui menacent notre mode de vie occidental ». Voilà une phrase barbare qui est a manipuler avec des pincettes, tant elle est explosive, sujette à caution, et manipulatrice ! Que font les militaires ? Que fait la police ? Ils fabriquent peut-être des bombes antibunker à tête nucléaire B61-11 portant l’inscription « Made in America », dont la capacité explosive est d’un tiers à six fois égale à celle de la bombe d’Hiroshima... Et à propos de mode de vie ! il n’y a aucun « mode de vie » possible dans un monde contaminé par des matières radioactives mortelles.
Pour « rassurer » les populations, va-ton, comme sur les paquets de cigarettes ou les publicités pour les alcools, inscrire sur les bombes nucléaires : « Cette bombe nucléaire est sans danger pour les civils ».
Il paraît que dans les manuels militaires actuels il est dit que la nouvelle génération d’armes nucléaires peut être utilisée « sans danger » sur un champ de bataille.
Les autres menaces de l’American way of life sont la Chine, et plus en arrière la Russie, ancienne ennemi des États-Unis et étiqueté comme « état voyou ».
La phrase manipulatrice plus haut peut déboucher sur des horreurs sans nom : Al-Qaida posséderait de petites quantités d’armes nucléaires, et celles-ci seraient déjà introduites clandestinement aux États-Unis par la frontière mexicaine avec l’aide du gang MS-13 et d’autres groupes de la criminalité organisée. Alors vous voyez déjà le tableau : le gouvernement Bush a consacré plus d’un billion de dollars à sa défense, et ces crédits colossaux ont été alloués au financement de la lutte internationale contre le terrorisme. Cela peut déboucher sur des frappes nucléaires avec des conséquences horribles sur les civils...
Le problème, c’est le terrorisme nucléaire, qui lui peut faire encore plus de victimes ! Imaginez une petite bombe nucléaire de la taille d’une canette de bière ou d’un paquet de cigarettes, et déposé à Times Square à New-York un jour de la semaine ! Au bas mot : 500 000 morts... Mais surtout cela ferait beaucoup de mal à l’économie, et donc au dieu dollar !...

L’homme d’affaire et vice président des USA, Dick Cheney, a insinué à plusieurs reprises et au cours des dernières années, qu’Al-Qaida préparait un « deuxième 11 septembre ». En août 2005, il aurait ordonné au United States Strategic Command, d’établir un « plan d’urgence à appliquer en cas de nouvelles attaques terroristes contre les Étas-Unis et similaires à celle du 11 septembre ». [Philip Giraldi, Attack on Iran : Pre-emptive Nuclear War, The American Conservative, 1er août 2005]
Ce « plan d’urgence » de D. Cheney était fondé sur la prévention, et reposait sur l’idée que les attaques seraient organisées par l’Iran. Comme le titre le site voltaire.net à propos de D. Cheney : La guerre comme politique, ça résume bien les plans de cet homme d’affaire !

Et pour en revenir à l’opinion, les médias américains on un grand sens de la publicité mensongère et transforment des mensonges en vérités.
Toujours en référence à la phrase manipulatrice : le général Richard Myers, ancien chef d’état-major inter-armées américain, a déclaré que si les terroristes (islamistes) parvenaient à tuer 10 000 Américains lors d’une attaque nucléaire, ils « supprimeraient notre mode de vie ». Or plus de 100 000 personnes sont mortes en un instant à Hiroshima et Nagasaki, et le mode de vie japonais n’a pas disparu pour autant.

Quand à l’opinion américaine, elle semble muselée, ou sous une censure médiatique déguisée. Par exemple, un nombre croissant d’universitaires préfèrent marcher droit, et ne pas se prononcer sur la question du lancement d’une guerre nucléaire par les États-Unis. Ils acceptent tacitement un programme militaire diabolique, qui menace toute vie sur notre planète bleue. Aucun universitaire ni spécialiste en études stratégiques n’a contesté de manière significative la doctrine, soutenue par l’OTAN et les États-Unis, des frappes nucléaires préventives censées « sauver le mode de vie occidental ».
(D’après en partie un extrait d’un article du journal Nexus, n°57, par Michel Chossudovsky, du Centre de recherche sur la mondialisation, à Montréal au Canada).

M. R.