Small dance for Beetles

 » Petite danse pour des scarabées « 
Малая танцулька для жуков (насекомых)(Coleoptera)

Composition : Michel Roudakoff, révision du 6 décembre 2024 (Saint Nicolas et la Sainte Russie).
DIAPASON LA 432.

Pour : Piccolo, Flûte, Hautbois, 2 Clarinettes en Si, 2 Bassons, 2 Cors en Fa, 2 Trompettes en Si, 2 Trombones, Timbales, Percussions, Glockenspiel alto, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses.

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Voir les choses d’en O sans coagulation

Voir les choses d’en O sans coagulation
et c’est la Star-Gate-Gate(1) :
ON FAIT LE POINT (sur le I, Axe, du ”Un Point c’est TOUT”).
Et c’’est le TROU du TROUvère ou du TRUand (en D) de la Cour des Miracles du temps médiéval de la PIERRE et de sa SCULPTURE, du temps de la langue verte : créer, du grec poicin, et non comme de nos jours : re-créer, re-faire, typique du monde numérique et son I.A. qui RE-fait en nombre sans fin et avec faim insatiable.

Cette fraicheur ou TRANSPARENCE est achevée lorsque sont détruites (d’E-trou-I-T) les Apparences-Illusions d’identification ou coagulation, fixation : destruction des structures du E, afin de retrouver leur Source, via la d’I-solution ou PUTRÉFACTION alchimique et libératrice.

Le but du Sentier est dont le Point sur le I, le COMMENCEMENT de la PAGE BLANCHE OU PUTRÉFACTION, et par la Conscience du Gate Gate(1) ou SENTIER, et pour le GATE-GATE-ÉTERNITÉ de la Manifestation Maât (d’I-rect) qui en découle.

Le POINT est IDIOTÈS, SINGULARITÉ, Il n’a pas de second, Il est Unité sans copie, Il est le TAO, le Caché comme Dieu est cache.
Il est le Centre-Point qui est nulle part mais sans Lui les Circonférences seraient impossible.

Or ici-bas, dans ce monde du spatio-temporel, IL N’Y A QUE DES ACCIDENTS, CE QUI DONNE DU BUSINESS AUX TIQOUNISTES DE LA PLANÈTE.

Un excellent exemple des accidents du spatio-temporel chez l’humain.
La Vérité, pour l’humain et pour chaque être humain, c’est l’opinion qu’il se fait de sa nature d’humain.
Il se trouve que dans un outil qui s’appelle ”équerre à centrer”, qui sert à situer le centre d’une façon subjective sur un bloque métallique bosselé (schéma en haut de page), par approche approximative et imaginative, aucune idée de l’humain acquise par le discours logique ou de la ”raison”, et qu’on appelle ”opinion”, n’a de valeur scientifique, quoi qu’elle en prétende.

« Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents [du spatio-temporel, dont les microbes] opère à la façon de l’équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu’elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu’on appelle à tort l’infini). Pas plus que l’équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l’Absolu. Il est toujours couillonné. L’Homme ne peut atteindre l’Absolu que si l’Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c’est-à-dire en LUI ». (Jean Coulonval Synthèse et Temps Nouveaux).

Parce que la connaissance par l’humain de sa nature humain ne peut pas être la dualité sujet-objet, ”COMME SI” toute science naissant d’un dialogue entre le sujet qui étudie, SAISIT, l’objet étudié. De plus l’humain étant ontologiquement l’UNIVERS Lui-même, la globalité de l’Être et de l’ex-istant(2).
Il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme un sujet étudiant un objet extérieur qui serait l’Univers.
C’EST GÉOMÉTRIQUEMENT, SPATIO-TEMPORELLEMENT IMPOSSIBLE. ET C’EST LE PIRE DU « COMME SI » SURTOUT EXERCÉ EN POLITISME ÉTATIQUE DEVENANT DE PLUS EN PLUS TOURNÉ VERS L’EXTÉRIEUR(3) (l’artifice artificiel du numérique).

LE VRAI CENTRE : Le Point, le Centrum Centri, le Soi sera le ”Centre de la Base” (Dhyanabindu Upanishad) sera donc le FLUX DE VIE.
Le Centre ou Point qui est nulle part, ne peut paraître que comme une Circonférence. Le Centre ou Point qui est nulle part est alors identique au TROU : LE POINT D’O.
Ce Hiéroglyphe aura alors la fonction DU VÉRITABLE SOLEIL, pas celui qu’adorèrent les lointains humains qui par là-même « découvrirent le feu vulgaire », puis le domestiquèrent en l’entretenant pour finalement tomber dans le productivisme de la métallurgie qui allait enclencher avec la naissance de la voie de l’Agriculture et donc de la sédentarité, des villes, des administrations : les flèches, épées, canons, bombes, tanks, cuirassés, les industries chimiques, etc., toutes productions de GUERRES ET DE FAIRE/FER QUI ROUILLENT.

Ainsi le VRAI SOLEIL, le CHRIST, est la Première Radiance mnémonique du Vrai Soleil, l’Or, la Pierre Philosophale du Centrum Centri.
L’Éthique véritable en fera son vrai ”Point d’honneur”, l’Architecte authentique en fera son ”Point d’appui” (sa Pierre d’Angle).

Le Gate Gate ou Sentier est comme le TRAIT qui manifeste comme sur l’équerre à centrer le RAYON, donc le TUYAU, la Con-duite. On pourra alors comprendre l’expression populaire de ”bonne” ou ”mauvaise” conduite.
Et Con-du-I-T est l’accompagnateur du I, soit le Con-duc-teur, Con-duc-tible, le Chef (le guide : duc en latin) du I. Ce sera la Maîtrise du Flux de Vie, le Ma-G-Ister originel, dont le doublet, en latin Dominus renvoie à la VRAIE DEMEURE DU SANS DEMEURE : DOMUS.
MA j’ai I ster : Matrice, Mère-Père Primordiale, I-ci et Main-tenant le déploiement (S) du I trine.

Le Cercle ou Circonférence.
Cette conduite du TRAIT comme dans l’équerre à centrer, Nous pouvons la visualiser comme la Corne de la Licorne (Corne torsadée par 3, trilobe : 3 circonférences les unes dans les autres, ou entrelacés, également symbolisée par 3 couronnes les unes au-dessus de l’autre).

  • Le Trou-Vase du Gate Gate.
    Le TAO est comme un vase
    que l’usage ne remplit jamais.
    Il est pareil à un gouffre(4),
    origine de toutes choses au monde.
  • Il émousse tout tranchant [symbole de l’éminence].
    Il dénoue tout écheveau [symbole de conflit].
    Il fusionne toutes lumières [symbole des qualités].
    Il unifie toutes poussières [symbole des défauts].
  • Il semble très profond,
    il paraît durer toujours [non ce n’est pas le capitalisme !].
    Fils d’un je ne sais qui
    il doit être l’aïeul des Dieux.
    (Tao-tö king, Verset 4, trad. Liou Kia-hway).

Notes.
1. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’accompagne nécessairement de la Connaissance transcendante par le Principe du ”N’EST PAS X” : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales (en tibétain : tha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, ELLES NE SONT PAS POSSÉDABLES PAR LE MENTAL, ON NE DOIT PAS EN FAIRE UNE VALEUR POSSÉDÉE (genre ”valeurs de la république” ou ”ordre républicain”, ou ”notre démocratie”). Non possession tel l’avertissement traditionnel de ne point se fixer ou se ”coaguler”.
”Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi”, ou : ”Parti, parti, passé au-delà, traversée la rive, Éveil, Salut !”, ou encore : ”Venant, venant par-dessus, venant directement, Éveillant, Bienvenu !”

2. Ex-istant : « La vision globale, la synthèse de tout l’existant (Étant compris que Dieu est « Je suis celui qui suis » (ou ”Je suis ce JE-SUIS”), et donc n’ex-iste pas à proprement parler [mode du NI-ÊTRE/NI NON-ÊTRE]), parce qu’il est hors de sa Création. Ce qu’on appelle l’Être n’est que l’ex-istant ».
« Le principe du tour, c’est déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne. Résultat : des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe serait, essence éternelle du tour. Mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret [COAGULÉ ou DANS L’ESPACE-TEMPS], et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe : C’est l’existant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucune autre machine. La recherche, le bricolage, peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas…. »
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettres 8 et 36).

3. LA VALEUR D’ÉCHANGE ENTRE DEDANS ET DEHORS et RESTE ET MANQUE.
– Quelle est donc la racine du mal ?
– La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
– La saisie de quoi ?
– La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu. ”Les triades ne sont que des apparences dans le temps et l’espace, tandis que la Réalité s’étend au-delà et derrière elles. Elles sont comme un mirage qui cache la Réalité. Elles proviennent de l’illusion [elle proviennent du ”Comme si”]” (Ramana Maharshi, entr. 28, 4-2-1935) ; jusqu’à la gloutonnerie spirituelle].
– Comment arrêter cette saisie ?
– En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
– Qu’est-ce que l’introuvable ?
– La fin du dualisme.
– Qu’est-ce que le dualisme ?
– La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
L’INTROUVABLE DONC L’INNOMMABLE, LE TERRORISTE, L’EXCRÉMENT COMME DIEU SONT CACHÉS.

Ils sont introuvables pour la raison naturelle que Nous sommes l’Univers et que la racine du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne : ON SORT DU TROU POUR EXAMINER LE TROU, et comme dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou : pas de Trou à voir.
POUR-VOIR OU POUVOIR SIGNIFIERA ALORS :
D’É-couvrir : augmentation de l’ego par l’opinion ou le recouvrement de toutes choses par le MASQUE, LE RIDEAU DE SON EGO, CE SERA LA CHUTE :
SORTIR, DEHORS, SAISIR… ET TENTER D’AMÉLIORER LA CONDITION HUMAINE…

4. KHIMÉRA – KHIMAIRA : CHIMÈRE ou rêve ou monstre mythologique en Grecque, ou folie. Chimère, c’est le gouffre des représentations imaginaires avec ses dangers. Le Gouffre sans fond.
Gouffre dans fond ou Abime de Simplicité.
Un Abîme de Simplicité. Un Abîme est ce qui n’a pas de fin, il est donc INFINI. Aussi la Vraie Vérité ne peut se trouver que dans l’Abîme, puisque c’est la Stargate, le Point Focal ou Point Zéro, le Soi, l’Instant. Effectivement, l’Abîme est sans fond, comme la Stargate. Sans fond ou sans couvercle si on pense hauteur. Aussi l’Abîme peut conduire à l’union mystique. Haut et Bas sont, parfois, confondus. Comme la Stargate, l’Abîme avale l’équipe de SG1 pour la recracher ailleurs, donc transformé puisque dans une autre « contrée ».
Un abîme de Simplicité, c’est-à-dire une infinité de possibilités.
Plus une chose est simple plus elle est compliquée, puisqu’elle offre une infinité de possibles ou de variations.

C’est dans l’Abîme que se trouve la Vérité : « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore » dit la devise alchimique, à l’identique de la NUIT OBSCURE de Jean de la Croix : « Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un VIDE PLUS PROFOND ». (Chapitre XXI).

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UN RÊVE – Balalaïka soliste

Composition de Michel Roudakoff (révision 2024)

Pour : 2 Flûtes, Hautbois, Cor anglais, 2 Clarinettes, 2 Bassons, 2 Cors en Fa, Trompette eu Ut, Célesta, 1 Balalaïka prima, Percussions, Violons 1 et 2, Altos, Violoncelles, Contrebasses, 1 Contrebasse balalaïka.

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Musique d’après le thème pour Balalaïka composé en 1967 pour le dessin animé EN CHERCHANT SON PÈRE, d’après le récit d’Ivan Tourgueniev : Premier Amour, dans la nouvelle « Un Rêve », chapitre 3.


Un de mes songes, surtout, me troublait plus que les autres. Je marchais le long d’une ruelle étroite et mal pavée, encadrée de maisons vétustes, à toits pointus. J’étais à la recherche de mon père, qui n’était pas mort et se cachait dans une de ces étranges bâtisses. Je pénétrais sous un porche bas et sombre, traversais une courette encombrée de planches et de bûches et entrais enfin dans une sorte de mansarde, chichement éclairée par deux lucarnes rondes. Mon père se tenait debout au milieu de la pièce, vêtu d’une robe de chambre, et fumait la pipe. Mais il ne ressemblait nullement à mon vrai père : il était grand, maigre, brun, avec un nez aquilin, des yeux sombres et perçants, âgé de quelque quarante ans. Il m’en voulait de l’avoir retrouvé, et moi, de mon côté, je n’étais nullement heureux de la rencontre : je n’éprouvais qu’un sentiment de surprise, voire de stupéfaction. L’homme se détournait de moi et commençait à grommeler quelque chose, en arpentant la pièce à pas menus… Ensuite, il s’éloignait petit à petit, sans s’arrêter de grommeler et en jetant des regards en arrière, par-dessus l’épaule… Les murs de la pièce s’écartaient et se fondaient dans un brouillard… Effrayé à l’idée de perdre mon père encore une fois, je courais derrière lui, mais ne le voyais plus, bien que j’entendisse toujours son ronchonnement irrité, un ronchonnement grognon… Mon cœur se serrait, je me réveillais et n’arrivais pas à me rendormir… Tout le jour suivant, je pensais à ce rêve et ne lui trouvais évidemment pas d’explication satisfaisante.

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