FANTASTIQUE !
Enfin ça commence à bouger en 2007 - 2008 !
Il serait temps, depuis que
Savinien
de Cyrano de Bergerac a écrit dans :
Fragment de Physique,
paru pour la première fois en 1662, un texte fondamental qui
pourrait paraître cartésien, car ayant
reçu les enseignements de Descartes, mais Savinien
s‘en écarte à mes yeux dans le
problème de l’espace, et donc du mouvement et donc
de ce que l’on appel :
TEMPS.
Texte d’époque mis en français actuel,
page 530 de l’édition des
Œuvres
complètes de Savinien à la Librairie
Belin :
- Ayant serieusement medité sur la nature du mouvement, il
me semble que tout ce que nous pouvons dire pour expliquer la
connoissance que nous en avons, consiste à dire
qu’il est le passage d’un corps du voisinage de
certains estres dans le voisinage d’autres estres. Et en cela
je m’éloigne un peu du sentiment du vulguaire qui
le définit le passage d’un corps d’un
lieu en un autre ; car il conçoit tous les corps logez dans
une étenduë ou espace de laquelle ils diferent
réellement ; de sorte qu’attribuant des parties
à cette étenduë, il conçoit
le corps mobile appliqué successivement au lieu dont il est
contenu. Cette pensée seroit raisonnable, si ce
qu’il supose estoit vray : mais comme nous avons
rejetté cette prétenduë extension, parce
qu’elle est la matiere mesme, nous sommes obligez de
considerer cette mobilité à
l’égard des parties de la matiere, & non
pas de ce lieu imaginaire qui n’a point de parties,
puisqu’il n’a pas d’extension. Se mouvoir
donc, c’est se détacher de certaines parties
d’un corps, pour s’appliquer à
d’autres : & parce que tout détachement
est réciproque, c’est-à-dire
qu’un corps ne se sçauroit détacher
d’un autre, que cet autre ne se détache en mesme
temps de luy ; il s’ensuit que l’on ne
sçauroit concevoir qu’un corps se meuve au respect
d’un autre, que cet autre ne se meuve au respect de celuy-cy
; & par consequent si je fais une piroüette dans le
Monde à l’entour de mon propre centre, ou bien si
je demeure sans bouger dans le mesme lieu (ce qui est encore la mesme
chose) il s’ensuit à cause que les parties du
Monde qui m’environnent se détachent de certaines
parties de la surface de mon corps pour s’appliquer
à d’autres ; il s’ensuit, dis-je, la
mesme chose, si je me suis meu dans le Monde autour de mon centre, que
si toutes les parties du Monde se sont meuës à
l’entour de moy. Vous ne sçauriez donc prononcer
que l’un se meuve plutost que l’autre, si ce
n’est sous certaines considerations, dont la meilleure que
vous puissiez avoir, c’est d’attribuer le mouvement
au corps, dans lequel est la cause du détachement, &
le repos à l’autre.
...
Ainsi déjà au 17è siècle,
Savinien de Cyrano de Bergerac ne considérait pas la
chronologie comme
linéaire : Passé, Présent, Futur, mais
comme des espaces de simultanéité pouvant se
permuter instantanément. Ça ne peut pas
être linéaire, ou euclidien, mais en
« volume » ou comme une sorte de
Soleil.
RIEN N’EST PAREIL
D’UN INSTANT À L’AUTRE
Aussi, comment peut-on considérer une distance
linéaire dans l’espace ou l’univers ?
Car cet univers est vivant, nous sommes dedans, il est en nous et donc
« variable ». Ainsi un lieu est
vivant, il a des caractéristiques propres comme sa
chronologie, et cela peut se révéler mortel dans
un autre lieu ayant une autre chronologie.
Par exemple, un acier fabriqué en dehors de
l’Égypte va rouiller s’il est
apporté en Égypte, tandis que l’acier
du pays d’Égypte, lui reste inoxydé.
(Fait constaté au 19è siècle).
Autrefois le temps était mesuré en fonction non
seulement du lieu, mais en fonction du règne de la personne
qui était la représentante du pouvoir dans son
pays.
Le terme alchimique de :
Temps Philosophique, que j’ai mis
longtemps à comprendre, est tout simplement la propre
« horloge chronologique »
interne de chaque chose. Et ce Temps Philosophique change constamment,
selon le rien n’est pareil...
Ici on mondialise tout : le temps, les expériences dites
scientifiques : car selon une définition du mot science de
notre société matérialiste :
C’est une expérience reproductible et
contrôlable par d'autres. Donc on répand, on
universalise.
Ce sens pratique et matériel ne peut que renforcer notre
impasse actuelle.
A l’invitation de Savinien, il serait temps de remettre
à zéro notre sens du mot : DISTANCE ! Car
« l’histoire de la vitesse de la
lumière » conduit dans
l’impasse mais surtout projette la tête dans le mur
qui est au fond !
On ne doit pas oublier le sens du mot ÉCHELLE : celle
servant à la construction d’une route ou
d’une maison, et celle de l’espace : donc celle du
haut et celle du bas !
Mesurer un univers en année lumière ou mesurer la
longueur d’une route me font penser au film plein de bon sens
de Robert Dhéry :
La
Belle Américaine, où un
ouvrier en usine a la charge d’une machine idiote avec une
grande manivelle. A la fin du film, la chronologie ayant fait son
chemin, le patron inaugure une nouvelle machine idiote soit disant plus
« moderne », c’est
simplement la taille de la manivelle qui a changée, elle est
devenue très petite !... Donc les efforts de
l’être humain sont risibles, grotesques,
prétentieux, vains, et viennent là en
dépareillant l’ensemble. On ne sait
d’ailleurs toujours pas bien ce qu’est
l’énergie...
J’ai une trouille matérialiste : je
possède un Mac et je vois qu’Apple mets le paquet
sur son téléphone Iphone ; tellement
ça ma paraît ridicule, que je me demande si Apple
ne va pas perdre sa créativité et surtout son
argent, et fermer boutique et que les Macs vont être
fabriqué par un repreneur d’Apple, ou
qu’il ne restera plus que le monde des PC !
Cette apparente digression en passant par le
téléphone portable à la mode en ce
moment pour justifier de se moquer de la distance, et
d’imaginer inventer un téléphone, sans
ondes néfastes, qui relierait dans l’Instant deux
personnes en ayant abandonné l’idée
même de distance. Il faut revoir à zéro
nostre physique ! Et c’est ce qu’explique entre
autres, dans le journal
NEXUS
n° 55 de mars-avril 2008, David Barclay.
Donc rien de nouveau, on fait du neuf avec du vieux !
Bienvenue dans un monde à chronologies multiples
Par David Barclay © 2007
Avec la théorie de l'Accélération
Non-linéaire de la Fréquence du Champ Temporel,
(NTFFA) [Non-linear Time Field Frequency Acceleration] les notions
d'année-lumière et les concepts de
Passé, Présent, Futur liés
à la vision linéaire de l'univers s'effacent pour
faire place à un « multivers » dynamique
au sein duquel tout chose, de l'atome a la galaxie, dispose de sa
propre chronologie en interaction avec celle des autres...
Pour comprendre ce que nous entendons par chronologies, il nous faut
remonter aux missions Apollo qui ont commencé la
récolte d'échantillons géologiques
lunaires en 1969.
Lorsque les premiers échantillons lunaires
arrivèrent au centre spatial Johnson, ils furent maintenus
en quarantaine tandis qu'on y pratiquait des tests pour s'assurer
qu'ils ne représentent pas de danger pour
l'écologie terrestre.
De la très fine poudre de roche lunaire fut
mêlée à de l'eau pour arroser des
plantes et injectée à des animaux. Dans un cas,
les essais portèrent sur des graines de maïs et de
haricots. Elles germèrent et les plantes connurent une
croissance accélérée, ce que j'avais
initialement prévu, mais ce qui fut inattendu et
inquiétant, c'est qu'elles
présentèrent aussi des malformations
génétiques et des excroissances
cancéreuses.
Aujourd'hui, la NASA refuse de reconnaître les
résultats de ces premiers essais et nie que les plantes et
les animaux ont subi un dommage quelconque, mais reconnaît
que la solution lunaire a accéléré la
croissance des plantes.
Ces effets radicaux se sont bel et bien produits et auraient
dû provoquer l'arrêt immédiat du
programme spatial. Nous aurions dû revoir nos copies et
mettre au point la science et la technologie nécessaires
à l'accès efficace et sûr à
l'environnement d'une autre planète, mais il n'en fut rien ;
ce fut « business as usual » et ça l'est
encore.
Einstein a un jour affirmé que le temps était
différent pour chaque système en mouvement. C'est
vrai, mais qu'est-ce que cela veut dire ? Malheureusement, il voyait
l'univers en termes de proportions linéaires, ce qui limite
notre vision et notre compréhension, tant de l'univers que
de ce qu'il essayait de nous expliquer. Nous avons certes besoin de
mesures linéaires pour construire une maison, mais
s'agissant des principes de base de l'univers, cela devient
inadéquat pour résoudre les
problèmes d'une éventuelle installation humaine
sur un autre objet céleste.
Ce que nous voyons, ce
n'est pas la lune, mais son passé...
Les planètes, la Lune, les étoiles sont en
relations non-linéaires qui incluent la mesure du temps, et
le temps sur la Lune est plus « rapide » que sur la
Terre. Ce que nous voyons de la Lune est en fait son histoire,
autrement dit, le passé de la Lune tel qu'il existe dans
notre présent.
Et si le temps est différent sur la Lune, le satellite n'est
dynamiquement pas synchrone avec notre environnement terrestre. La
dynamique sous-jacente à la constitution des
matériaux lunaires est nettement
décalée par rapport à celle des
matériaux terrestres. Le rapport énergie par
unité de masse est plus élevé sur la
Lune. Celle-ci exerce par conséquent un effet de distorsion
sur la Terre et les matériaux lunaires ont ce même
effet sur la flore et la faune terrestres.
Nous vivons dans l'illusion que ce qui sépare la Lune de la
Terre n'est qu'une distance linéaire de même
nature que celle qui sépare deux lieux sur notre
planète, or il n'en est rien. Pourquoi ignorons-nous les
chronologies au point d'agir comme si elles n'existaient pas ?
Pour commencer, il serait utile de savoir pourquoi les instances
gouvernementales dissimulent une information critique, non seulement au
public, mais même aux scientifiques et ingénieurs
de la NASA ; une information cruciale pour tout projet de base
habitée sur la Lune ou colonisation d'une autre
planète.
On parle aujourd'hui d'implantation sur Mars et de l'utilisation
éventuelle de l'eau en sous-sol de cette planète
pour subvenir aux besoins du personnel de la mission. Mais si Mars est
déphasée par rapport à la Terre, l'eau
martienne sera déphasée par rapport à
la biochimie des humains qui s'y trouveront (Note de M.R. : voir
l’exemple du clou en Égypte et ailleurs). Le
problème n'est donc pas simplement la pureté ni
la qualité apparentes de l'eau martienne ; c'est la
dynamique sous-jacente de cette eau qui risque de nuire à la
santé et à la sécurité des
colonisateurs humains.
C'est une question de mesure du temps, et c'est un problème
sérieux.
Si l'on devait enfin se rendre compte qu'une mission sur Mars est
actuellement hors de notre portée et qu'une base
habitée sur la Lune n'est pas davantage envisageable, je
suis persuadé que le financement de certains programmes
spatiaux serait drastiquement réduit. Et à
défaut d'une percée radicale en science et
technologie, les activités de la NASA
connaîtraient un arrêt brutal. Il faut reprendre le
programme spatial sur de nouvelles bases en partant de quelques
principes fondamentaux concernant le temps et l'espace, autrement dit
il faut repartir à zéro et avancer prudemment.
Décalages
chronologiques
La question des chronologies n'est pas qu'une vague idée,
mais un obstacle réel à toute mission
habitée au-delà des limites proches de notre
planète.
Les chronologies correspondent à des différences
énergétiques en rapport avec une
énergie sous-jacente qui affecte la forme et la fonction de
toute structure physique. Ce concept n'est pas simple, mais les
astronautes doivent en acquérir la connaissance pour
survivre à l'impact environnemental du contact ou du
voisinage avec un autre objet planétaire.
Malgré les idées reçues à
propos de l'énergie nous sommes en
vérité toujours dans l'incertitude quant
à sa véritable nature. Nous l'assimilons
à une force de résistance parce qu'elle limite
l'efficacité de tout système motorisé
alimenté par un carburant. Et à défaut
de cette résistance, nous estimons impossible d'entretenir
le flux d'énergie nécessaire à
l'activité humaine.
S'il s'avère que nous nous trompons sur ce point et que
l'énergie n'est pas une force de résistance, mais
une force dynamique, non-résistante, sous-jacente, en
augmentation constante, nous comprendrons que la consommation de
carburants gazeux, liquides ou solides, ne nous apporte en fait aucune
énergie.
Chaque élément de notre monde physique est
gouverné par des chronologies, des différentiels
énergétiques qui sous-tendent et
perpétuent toute matière physique. Sans cela,
rien n'arriverait et il n'y aurait pas de matière physique.
La forme et la fonction de la matière physique est
régie par un différentiel dynamique de
l'énergie sous-jacente de l'univers l'Accélération
Non-linéaire de la Fréquence du Champ Temporel
(NTFFA) [Non-linear Time Field Frequency Acceleration]. C'est une
accélération/décélération
en directions opposées simultanées, ce qui
justement rend possible les chronologies. [NdT : Nous apercevons ici,
une fois de plus, l'idée des « univers
jumeaux à flèches de temps opposées
» de J.-P. Petit].
Nous nous sommes forgés l'idée que l'univers est
structuré linéairement, ce qui en rendrait les
proportions mesurables avec un étalon métrique,
sans jamais envisager sa nature dynamique ou la relation
simultanée temps-espace.
Le délai bien connu entre l'émission d'un signal
radio à travers l'espace et sa réception, par
exemple, entre le centre de contrôle et une sonde, est-il
imputable à la distance linéaire ou
plutôt à un différentiel du temps
lui-même ? Il est extrêmement important de
connaître la réponse à cette question
si nous voulons comprendre la nature véritable du temps et
de l'espace, car les conditions et les propriétés
de l'univers n'ont rien de statique.
Toute interaction entre deux ou plusieurs systèmes implique
des décalages chronologiques en relation avec ceux de
l'énergie sous-jacente de chaque système agissant
dynamiquement avec chaque autre système. Ces interactions
sont assimilables à des distorsions, car le champ de chaque
système a un effet de gauchissement sur chaque autre
système. L'importance de ce gauchissement est proportionnel
à l'ampleur de l'énergie sous-jacente des
systèmes en interaction réciproques.
Chaque système de l'univers correspond à la
condition de l'univers avec laquelle il est en relation, puisque le
système de référence
détermine cette relation pour chaque système, et
il n'y a pas qu'un seul système de
référence.
il y a une condition unique et particulière de l'univers
associée à chaque système,
à cause des décalages chronologiques. Et toutes
les conditions de l'univers associées à
différents systèmes existent
simultanément, mais chaque système existe aussi
en termes de conditions passées ou futures relatives au
système de référence.
Nous devons comprendre que l'univers n'est pas structuré ou
animé linéairement. Nous ne pouvons appliquer des
termes de référence statiques à la
nature dynamique de l'univers. L'espace et le temps changent
continuellement à cause de la nature dynamique de la force
sous-jacente de l'univers.
Les chronologies nous confinent à une condition
spécifique de l'univers en relation avec l'état
du champ unifié de notre planète. Celui-ci ne
correspond pas à celui d'autres systèmes, car
chaque système correspond à une condition non
absolue de l'univers.
La conséquence de cela pour nous est simple : nous devons
adapter notre perception à la véritable nature de
l'univers, plutôt que d'espérer que l'univers
correspondra, d'une manière ou d'une autre, à
l'idée préconçue que nous en avons.
Communication
instantanée
Si nous voulons installer une base habitée sur la Lune, il
va nous falloir mettre au point une méthode
d'accès uniforme aux chronologies concernées pour
assurer une voie de communication compatible avec la
sécurité du personnel en mission.
Cela implique que cette base ne serait pas accessible, ni
même visible, pour ceux qui restent sur Terre, car il y
aurait toujours un décalage chronologique entre la base
lunaire et le contrôle.
Il faudra donc développer des méthodes de
communication permettant le contact instantané à
travers les chronologies, c'est-à-dire vers n'importe quel
point de l'espace et du temps correspondant aux conditions
passées et/ou futures de l'univers.
Certains nomment cela la « communication gravifique
». La gravitation elle-même est
instantanée, elle n'a pas de vitesse, c'est pourquoi il est
impossible dc détecter les gravitons et/ou les ondes
gravitationnelles. La gravitation n'est qu'une condition de champ
déterminée par l'énergie sous-jacente
à la dynamique de n'importe quel système de champ
unifié.
Pour mieux comprendre la nature instantanée de l'univers et
les chronologies, nous devons remettre en question la notion de vitesse
de la lumière, c'est-à-dire le fait qu'elle
aurait un mouvement linéaire mesurable avec un
étalon métrique et une horloge. Selon ce postulat
on a établit qu'elle parcourt un mètre en 1/299
792,427 de seconde.
Nous avons faussement présumé que chacune des 299
792,427è parties de la seconde a exactement la
même durée que toutes les autres,
c'est-à-dire que nous avons utilisé des termes
statiques en attribuant une valeur absolue à chaque partie
de la seconde. À partir de là, nous avons
défini « C » comme étant une
constante universelle qui à son tour définit
notre perception de l'univers. Cela nous permet de mesurer les
propriétés de l'univers en termes d'AL
(année-lumière), en dépit du fait
qa'il n'existe pas d'AL, ni même d'année
linéaire, mesurable.
C'est ainsi que nous évoquons les milliards
d'années de l'âge de la Terre, la dimension et
l'âge de l'univers sans envisager la
simultanéité des phénomènes.
Les chronologies ne correspondent pas à des
durées linéaires de temps mais à des
différentiels simultanés de la NTFFA. Le
passé et l'avenir n'existent pas en tant que
durées linéaires, mais en tant que conditions
simultanées de l'univers dans lesquelles ils
acquièrent un sens. Par conséquent le concept de
transformation instantanée n'est pas qu'une
possibilité, mais un aspect fondamental de l'univers.
Perception du temps
Lorsque nous évoquons un événement qui
s'est produit il y a dix ou vingt ans, nous construisons un
schéma mental dans lequel nous pensons en termes de duree
linéaire sans nous rendre compte qu'il n'y a pas
d'années linéaires mesurables.
Nous sommes dans le même schéma lorsque nous
prétendons pouvoir photographier, à travers un
télescope, les conditions d'existence de l'univers il y a
des milliards d'années. Nous pensons qu'en
établissant une équivalence entre l'espace et le
temps nons pouvons voir le passé en regardant loin de la
Terre.
Malheureusement le temps ne correspond ni à une
durée, ni à une distance linéaire. Le
temps lui-méme est la cause première
déterminant la nature de l'univers, c'est-à-dire
la simultanéité au niveau des causes et des
effets. Chaque système est isolé des autres par
un décalage chronologique et non par une distance
linéaire.
La masse et
l'énergie
Nous avons l'habitude de mettre l'énergie et la masse sur le
même pied sans nous rendre compte que le rapport
spécifique entre les deux varie d'un matériau
à l'autre. Nous présumons qu'une augmentation de
masse implique un accroissement énergétique.
C'est apparemment vrai globalement, mais c'est loin d'être
exact en ce qui concerne le rapport énergie par
unité de masse.
Au niveau de l'énergie sous-jacente, dite NTFFA, pour un
matériau donné, plus la masse est faible, plus le
rapport énergie/unité de masse est
élevé. C'est dans la structure atomique de
l'hydrogène que ce rapport est le plus
élevé ; supérieur à tous
les éléments connus. Autrement dit
l'hydrogène est l'élément le plus
énergétique de l'univers. C'est en vertu de cela
que cet élément occupe environ 75% de la
matière physique de l'univers. La chronologie de
l'hydrogène est beaucoup plus rapide que celle de tous les
autres éléments. Et c'est parce que l'univers est
de nature simultanée et que l'hydrogène est en
forte accélération qu'il y a une forte proportion
de cet élément dans l'univers ; c'est
l'élément de moindre résistance.
Distorsions Soleil-Terre
Le rapport énergie/unité de masse au centre du
Soleil est énorme comparé à celui de
la Terre. Le décalage chronologique entre les deux augmente
sans cesse. Cela seul détermine l'espace qui nous
sépare du Soleil. Au fur et à mesure que
l'écart chronologique augmente, la résistance de
la Terre au champ solaire augmente aussi. L'accroissement
énergétique augmente plus rapidement sur le
Soleil que sur la Terre. Une augmentation de résistance au
champ solaire augmente la température moyenne de la Terre.
Il importe de prendre conscience des décalages
chronologiques et de ce qu'impliquent les inévitables
tempêtes solaires pour notre existence future. Nous
perturbons notre relation avec le Soleil en provoquant des
gauchissements du champ terrestre et en modifiant le rapport
chronologique entre le soleil et la Terre.
Rien n'est plus efficace pour cela que les explosions
nucléaires car celles-ci, au plan de la NTFFA, ne
libèrent pas véritablement de
l'énergie, mais diminuent l'énergie du champ par
l'effet de distorsion.
Nous devons non seulement tenir compte des chronologies, mais respecter
leur stabilité car tous les différentiels
chronologiques sont en relation non uniforme. Bien que les chronologies
soient dynamiques elles doivent demeurer stables,
c'est-à-dire que les changements doivent rester progressifs
et non heurtés. (Note de M.R. : comme une
« Fixation cavalante »)
Nous sommes inconscients du fait que les
distorsions affectent non seulement la dynamique structurelle de
la Terre mais aussi la dynamique
sous-jacente de la
masse solaire et de son champ. Ce phénomène est
mal
compris parce que ces effets sont cachés par les
décalages chronologiques. En modifiant la condition future
du
Soleil nous ignorons ce qu'en seront les conséquences
lorsque
nous y parviendrons. Il est trop facile de feindre d'ignorer cela
aujourd'hui,
mais lorsque nous atteindrons ce futur nous risquons de continuer
à l'ignorer parce que nous ne percevons pas de lien de cause
à effet.
Références
non-linéaires
Les chronologies et leurs décalages exigent que nous
abordions notre relation avec l'univers en ayant recours à
des références non linéaires telles
que la NTFFA, car celle-ci exprime l'énergie sous-jacente
disponible gouvernant la forme et la fonction de toute structure
physique. La valeur de la NTFFA est différente pour chaque
système de l'univers et cela comprend tout, depuis les
micro-composants des structures atomiques jusqu'aux galaxies. Cette
valeur correspond à l'énergie sous-jacente de
chaque système de champ unifié. On peut
considérer un « multivers » [univers
multiple] dans lequel les conditions diverses de l'univers
correspondent à un nombre apparemment infini de
systèmes existant simultanément dans un
passé, un présent et un avenir.
Curieusement, cela nous empêche de distinguer le
passé du futur puisqu'il n'existe pas de présent
absolu pouvant servir de référence. L'univers
n'existe véritablement qu'en vertu d'un processus purement
dynamique.
Le temps lui-même implique une continuité de champ
sous forme d'une énergie sous-jacente en
accélération où le passé et
le futur existent simultanément, vu la nature non-absolue du
présent.
Soit dit en passant, cela nous propose une vision de l'univers
infiniment moins matérialiste que ce que nous impose notre
perception conventionnelle.
Nous avons consacré beaucoup d'efforts à nier les
conséquences inévitables d'un système
dynamique en postulant faussement que la stabilité apparente
de notre système solaire demeurera inchangée pour
des milliards d'années. Nous avons omis d'envisager la
nature cyclique du champ solaire.
Que ce soit par peur ou par mépris des
conséquences de notre déni, nous avons choisi
d'ignorer les décalages chronologiques et la dynamique
fondamentale de l'univers. Ne pas reconnaître
l'échec stratégique de cette attitude
équivaut à nier la possibilité de
notre survie.
Si nous reconnaissions que la relation quantique entre
l'énergie et la masse est définie sur la base des
décalages chronologiques, nous ne pourrions ignorer qu'il y
a de quoi satisfaire tous nos besoins, tant en énergie qu'en
abondance de toutes choses.
Traduction :
André Dufour
Références
- David Barclay :
http://www.gravitycontrol.org
- Bruce Cathie,
The
Harmonic Conquest of Space, NEXUS, 1995
- Immanuel Velikovsky,
Mondes
en Collision, Le jardin des Livres, 2003.
À
propos de l'auteur
David Barclay a passé des années à
étudier la géologie, la physique et
l’astronomie et a élaboré une nouvelle
théorie portant sur le contrôle de la
gravité et l’énergie libre. Son
Project Unity
propose une alternative aux fusées et aux
systèmes à combustion grâce a un
système de propulsion révolutionnaire sans
carburant.
On peut le contacter par email : mailto : wdbarclay@shaw.ca. Pour plus
d’information sur
Project
Unity voir son site :
http://www.gravitycontrol.org
et son blog à :
http://gravityc-idealism.blogspot.com.