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A cet endroit,
et ailleurs, je voudrais essayer de développer sous forme temporaire
de ce chapitre, le problème de l'argent, à savoir la production
et la consommation, et l'entraînement à la pollution et
à la tête dans le mur. Cela ne doit pas être interdit
sur Internet (du moins pas encore !), et ce difficile problème
a sans doutes été débattu
ailleurs, sous d'autres formes, et en plus à d'autres époques
! notamment Platon en son temps avec sa République et son compère
Socrate. Je me décide simplement sans me prendre pour ceci ou
cela. Et même tant pis pour les fautes d'ortographes.
Avec nos technologies de plus en plus nombreuses, rapides et précises,
ce qui n'ai pas une preuve d'intelligence ni de délivrance, nous allons
arriver bientôt la tête contre le mur ; non, nous y sommes déjà !
Le cercle vicieux : produire - consommer, qui date d'ailleurs depuis plusieurs
millénaires, à tendance a s'accélérer depuis des
dizaines d'années. Comment le changer ? est-ce possible encore ? On peut
rêver et imaginer un ensemble de personnes planchant pour sortir de ce
cercle vicieux.
Le coup du charbon qui
battait son plein pendant tout le 19ème siècle, époque
où les banques ont toutes prisent leurs essors, était déjà un
décalage : une source d'énergie digne de l'âge
de pierre ; tiré de la Terre-mère. Toujours au 19ème
siècle, vers la moitié, le pétrole prend
son essor, surtout sur le territoire Américain. Il remplace " presque " l'étalon
or, puisque quand le " prix du baril " monte,
ici en France les augmentations arrivent ; et le pétrole est tiré lui
aussi de notre Terre-mère, donc en principe il appartient à tous
les habitants de notre planète. 3 mots maintenant : Politique, Argent,
Énergie POLITIQUE
: En rapport avec une cité, ou ensemble d'habitations,
donc une organisation de cette communauté. Qui dit politique
dit POUVOIR donc ÉNERGIE.
A l'article POLITIQUE de l'Encyclopédie de Diderot, il est mentionné au
début : la philosophie de se bien conduire. Certainement allusion à la " conduite " d'un
pays. Ou alors se bien conduire à la tête d'une famille ou à la
tête d'un état. Je ne trouve pas juste d'associer les mots philosophie
et politique comme il est écrit dans l'Encyclopédie de Diderot,
puisque dans la politique il y a la ruse et le mensonge. ÉNERGIE : là c'est
difficile, car on ne connaît pas bien l'ensemble qui se cache derrière
ce mot. D'après , le Robert, il y a action, mouvement, force.
C'est vague et avec trop pleins de possibilités ! ENERGY fait
penser à labeur, travail (presque dans le sens du bourreau qui
travaillait sa victime pour lui arracher des aveux). On trouve aussi
la notion d'aliment avec le mot CALORIE, comme le charbon à l'époque
des locomotives à vapeur, mais également aliment pour nourrir
son corps. L'Encyclopédie de Diderot, à l'article Energie
indique la force de l'orateur qui prononce son discours. Mais
enfin, Qu'est-ce-que l'Énergie ? car il y a bien une multitude de conceptions
du mot énergie.
Pourquoi ne serais-ce pas : un échange entre l'intérieur et l'extérieur
; comme à l'image de l'Alchimiste Jabir Ibn Hayyan ; et donc une énergie
terrestre (électrique par exemple) et l'autre spirituelle (volonté,
etc.), la pensée est bien alors une " énergie ". ARGENT :
ou OR (MERDE)
: Associé symboliquement généralement à la
LUNE. D'après l'Encyclopédie des Symboles, collection
la Pochothèque, à l'article Argent, les Mexicains appelaient
l'Argent : l'Excrément Blanc. Mais ces 2 mots sont associés
au commerce, au business à l'abondance ; et aussi à la
mine et à l'Alchimie et son Art métallique bien entendu.
Battre monnaie, battre l'Or, encore l'idée d'énergie. Pour l'OR,
le Roi des métaux, on emploi des mots plus noble : Fleur d'Or, Soleil,
Hermétique, Philosophie, Pierre Philosophale, l'âge, force, foi,
pureté, etc.
L'Argent comme l'Or sont aussi employés en termes de Blason. Pour prolonger la page " Fèces " (sous
le lien Merde en bleu), et comme continuité avec l'énergie
et l'Or-Argent, il est mentionné dans l'Encyclopédie
des symboles de la Pochothèque, que les Excréments sont à associer
selon l'école Jungienne à la digestion, aux aliments, et
par conséquent à l'évacuation ou vidage sous forme
de Merde. Et comme la fabrication
de l'Or en Alchimie indique la naissance spirituelle de l'Enfant divin,
du puer aeternus, l'Excrément peut devenir la métaphore
de l'enfant qu'on met au monde et la défécation, le synonyme
de la naissance.
C'est ainsi que l'on assiste à des " naissances anales " dans
les tableaux de Jérôme Bosh. Donc les Excréments sont considérés
comme réceptacle de force, d'où l'utilisation fréquente des Excréments dans la médecine
traditionnelle de nombreux peuples. Les Excréments sont bien un concentré de
forces biologiques propre à régénérer les êtres.
D'après Marcel Griaule (spécialiste des sociétés
Africaines) : ce qui est mangé, c'est la lumière du Soleil ;
l'excrément, c'est la nuit. Il rejoint la signification alchimique
de l'Or. L'Or est la sublimation du cuivre rouge dans la pensée des
Dogons (M. Griaule, Paris, 1948).
CONSOMMATION (ce
qui achève, ce qui
accomplit) : " L'homme sans liens ". (non transparence).
Les liens sont fragiles, il n'y a pas d'engagement de longue durée,
donc pas de morale non plus. Pour créer une relation, vous avez
besoin d'un consensus, mais pour la défaire, l'initiative d'un
seul suffit. Qui va rompre la relation en premier et s'en aller ? Question
moderne qui engendre insécurité et peur dans la vie privée
et professionnelle. Le premier qui s'en va en laissant aux autres la
charge du réel a gagné. Le pouvoir en place aujourd'hui
n'a besoin ni d'armée ni de surveillance pour faire régner
l'ordre. La précarité, n'est-ce pas une formidable manière
d'obtenir l'ordre et la soumission ?
CONSOMMATION : satisfaction des besoins. Quand ceux-ci sont
satisfaits, la consommation en principe s'arrête. Aujourd'hui,
on encourage l'achat compulsif et occasionnel. La rationalité de
la société de consommation repose sur la libre circulation
des pulsions, sur l'irrationalité du comportement des individus.
(Consommation d'après l'extrait d'un article dans Télérama
n° 2894, du Sociologue Anglais Zygmunt Bauman)
Vaste ensemble philosophique
: énergie / consommation.
Nos sociétés reposent hélas sur l'argent (nous ne savons
pas, actuellement, faire autre chose), donc il faut fabriquer, et pour une
durée courte, sinon que feraient les ouvriers dans les usines !......
Lire
ci-dessous : le cas SINGER, extrait, d'après
NEXUS n° 45 édition
française, dossier de Robert Hétic sur l'énergie libre.
L'entreprise
SINGER a failli disparaître au début du XXè siècle
parce qu'elle fabriquait des machines à coudre de trop bonne qualité.
On trouve encore d'antiques modèles SINGER en parfait état
de marche chez certaines de nos arrières grands-mères. (Ma
grand-mère maternelle possédait une machine à coudre
SINGER magnifique dans son meuble. On la faisait marcher en appuyant sur
les deux pédales, elle tournait avec un ronronnement très doux
indiquant une " transparence " dans la mécanique).
À l'époque, le marché de renouvellement était quasi
inexistant car les machines ne tombaient pas en panne et les consommateurs étaient
satisfaits. Pourquoi changer ? Arrive la crise boursière américaine
de 1929, alors il a fallu inventer la " société de consommation ".
Le marché d'acquisition du matériel se saturait et la survie
de l'entreprise en subissait les conséquences. Il y a une trentaine
d'années on apprenait cet épisode de l'entreprise SINGER aux étudiants
des écoles de commerce !
Avec son esprit de survie, l'être humain a redressé le tir et
a inventé la fabrication de produits avec une durée de vie
limitée bien calculée, pour que ces produits deviennent vite
obsolètes, afin d'inciter au changement ou susciter le " besoin ".
On avance sur la tête : on apprend maintenant à fabriquer des
produits à vie courte dans les écoles supérieures de
mécanique ! Les pièces sont conçues pour ne durer qu'un
temps limité : " il faut faire marcher le commerce ! " Donc,
les fabricants voient l'intérêt de leurs actionnaires et pas
l'intérêts de leurs clients ! puisque les produits doivent tirer
un maximum de profit ! L'objectif premier (dans l'esprit business américain)
d'une entreprise est de gagner de l'argent et non de satisfaire le consommateur.
Bien-sûr les entreprises doivent tenir compte de la législation
et de la concurrence. Pensons simplement à l'industrie pharmaceutique
qui souvent nous empoisonne carrément l'existence...
Pourquoi les constructeurs automobiles se précipiteraient-ils sur
des procédés simples, peu onéreux, qui par exemple augmenteraient
la durée de vie des moteurs ? À supposer que des ingénieurs
y croient, quel serait leur intérêt ?
Cette logique diabolique du profit n'est souvent pas celle des inventeurs
en " énergie libre " qui font parfois preuve d'une naïveté très
grande. Inventeurs contre grands groupes industriels : le combat est inégal.
Rappel d'une idée géniale ou légende qui
date probablement du Roi Hindou ASOKA (vers
270 avant J.C.) :
Constitution d'un groupe de personnes étudiant dans le secret diverses
sciences et techniques, afin d'améliorer le sort de ses frères
et sœurs. Chaque groupe étudie une partie d'un ensemble de 9.
Livre 1 : consacré aux
techniques de propagande et de guerre psychologique (livre le plus
dangereux des 9 !)
Livre 2 : consacré à la
psychologie, et pouvant donner le moyen de tuer une personne en
le touchant, la mort survenant par inversion de l'influx nerveux.
Livre 3 : étudie
la microbiologie, et notamment les colloïdes de protection.
Livre 4 : traite de
la Transmutation métallique. (Une légende veut qu'aux
temps de disette en Inde, les temples reçoivent de source secrète
de grandes quantités d'Or très fin.
Livre 5 : étude
de tous les moyens de communication terrestre et extra-terrestres.
Livre 6 : étudie
le secret de la gravitation.
Livre 7 : serait la
plus vaste cosmogonie conçue par notre humanité.
Livre 8 : traite de
la lumière.
Livre 9 : consacré à la
sociologie, donne les règles de l'évolution des sociétés
et permet de prévoir leur chute.
Les études de cette société secrète se poursuivraient
encore à notre époque, les membres poursuivant leur quête
scientifique et technique dans la fluidité du recrutement par cooptation.
(Légende ou réalité ? en tous cas elle a eu le mérite
d'être remis au jour par Louis Pauwels et Jacques Bergier dans leur
livre Le
matin des magiciens, éditions Gallimard). |