Récit de H. P. Blavatsky dans Isis dévoilée, pages 351 - 353 volume 1 partie 2. Extraits.
Parlant de ces mystérieuses catacombes nous donnons ci-après une curieuse histoire, qui nous a été raconté par une Péruvien, mort depuis longtemps, au cours d'un voyage fait ensemble à l'intérieur de son pays. Il doit y avoir du vrai dans ce récit, car il nous a été confirmé plus tard par un Italien qui avait vu les lieux, et qui, s'il n'en avait pas été empêché faute de moyens et de temps, aurait vérifié lui-même le fait, du moins en partie...
Le récit a rapport au fameux trésor du dernier des Incas. Le Péruvien affirmait que depuis le meurtre atroce et bien connu de ce Prince par Pizarre, le secret en était connu de tous les Indiens, excepté des Métis, en qui on n'avait pas confiance...
Plusieurs années après avoir entendu raconter cette histoire, et sa confirmation par le voyageur italien, nous visitâmes de nouveau le Pérou. Nous rendant par eau au Sud de Lima, nous atteignîmes, au coucher du soleil, un endroit près d'Arica, et nous fûmes frappés de l'aspect d'un énorme rocher presque perpendiculaire qui s'élevait dans une solitude désolée sur le rivage et bien détaché de la chaîne des Andes. C'était le tombeau des Incas. Comme les rayons du soleil couchant éclairaient le rocher, on pouvait y distinguer avec une jumelle de curieuses inscriptions hiéroglyphiques taillés dans le roc volcanique.
Lorsque Cuzco était la capitale du Pérou, elle renfermait un temple du soleil renommé pour sa magnificence. Il était recouvert d'épaisses plaques d'or...
Il n'existe pas d'autre accès à la chambre d'Arica que par la porte dans la montagne près de Pay'quina
(ou Payaquina, ainsi nommé parce que ses eaux charrient des parcelles d'or depuis le Brésil). Tout le long du souterrain, depuis la Bolivie jusqu'à Cuzco et à Lima, se trouvent d'autres cachettes, de plus petites, remplies d'or et de pierres précieuses d'une valeur incalculable accumulées là par des nombreuses générations d'Incas.

Nous possédons un plan très exacte du tunnel, du sépulcre et des entrées, qui nous fut donné dans le temps par le vieux Péruvien. Si jamais nous avions eu la pensée de profiter de ce secret, nous aurions eu besoin de l'ample concours des gouvernements Péruvien et Bolivien. Sans parler des obstacles... et de l'air méphitique du tunnel où l'on a pas pénétré depuis des siècles...
C'est pourtant là que gît le trésor, et la tradition dit qu'il y restera jusqu'à ce que le dernier vestige de la domination espagnole ait disparu de toute l'Amérique du Nord et du Sud.

Ensuite dans le récit de Madame Blavatsky, il est fait mention du désert de Gobi et de son sous-sol abritant le siège d'un des plus riches empires que le monde ait jamais vus. Évidemment ces trésors sont gardés par les bahtis, gnomes hideux attendants une humanité meilleure. (Les bahtis sont les gardiens des cités des " anciennes civilisations " dans le désert de Gobi. Comme tout élémental ou créature évoluant dans les 4 éléments, ils peuvent être bons ou méchants)