Chromo antigravity, ou sorte de moteur à Arc-en-Ciel (Engine with Rainbow).

Livre étrange, un peu naïf, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire que l'auteur croit vraiment à ce qu'il écrit, il a aussi peut-être un peut pratiqué sur la matière en laboratoire. Je parle ici du Sancelrien Tourangeau, de son "vrai" nom : André Charles Cailleau, et de son livre : Clef du Grand Œuvre ou Lettres du Sancelrien Tourangeau. Éditions Jobert, Paris 1977. (Ce livre porte la date d'origine de 1777)
Au risque d'insister à nouveau, voir également la page Circonstance.

Oui sans sel, on obtient rien (Sancelrien) puisque le sel est un résultat de deux choses.
Dans le livre du Tourangeau, peut-être pas de clef importante, mais une description extraordinaire sur 32 pages des effets de la Pierre Philosophale. A ma faible connaissance de livres d'Adeptes, c'est la description la plus claire possible de la longue liste des effets de la Pierre qui y est traduite, et cela avec les connaissances de l'époque, mais largement en avance sur son temps.

Cette description de la Pierre fait penser au mot ÉNERGIE.
Le mot ÉNERGIE commence par le Hiéroglyphe E, lequel indique quelque chose de trinitaire, comme les plans : physique, affectif, mental (Terre, Eau, Air), c'est donc la manifestation d'une ÉNERGIE.
Le sens d'énergie pourrait-être : une poussée vers une action afin de la dynamiser. Énergie peut donc avoir deux sens : a) sens spirituel (Volatil) : la volonté, le désir, ce qui va donner en final la matière (voir la page PTAH) ; b) sens physique (Fixe) : le corps ou système produisant l'action ou labeur, donnant de la chaleur par exemple.
Mais comme il faut CROISER : dans le (a) on passe du volatil au fixe (b) par le faite de se nourrir, de se remplir l'estomac par exemple, c'est une action, il faut porter les aliments dans sa bouche, c'est donc le fixe ; et le résultat est en inverse en (b) qui devient (a) car la nourriture devient réaction chimique dans l'organisme et cette réaction est cachée et involontaire, c'est donc plutôt le sens de volatil.
Dans le français du Moyen Âge dans les mots commençant par un E, on trouve : Enerrer, de arrhes, donner des arrhes, mettre en train, commencer, faire des avances. C'est donc le (a) décrit plus haut.
Ensuite, Enerver, Enervare : couper les nerfs, donc priver d'énergie, affaiblir. (Quand je suis très énervé, je suis comme paralysé).
En : indique un espace, un temps, le début d'une action, aussi Eneschier possède un rapport avec Chier : faire ses besoins, faire Cacare. Voir la page sur FÈCES - FESSES. Et qui dit énergie dit BUSINESS.
Eneslore, Eneslopas, Eneslepas, Anislore : adverbe de temps, immédiatement, tout de suite.
Enesvois, Enevois, Enevoies : à l'instant, sans tarder, aussitôt.
Pour l'action, il y a beaucoup de mot, en voici quelque-uns :
Enferer : mettre des fers.
Enfermer : lieu fermé, prison, ce qui est enfermé dans un contenant ; mais indique aussi : tomber malade, devenir infirme.
Alors, qu'est-ce que l'ÉNERGIE ? Pas de réponse puisque c'est aussi complexe que d'essayer de comprendre ce qu'est le TEMPS.
Les hommes de science dite "officiel" sont très doués pour parler du comportement et des effets énergétiques (le côté matérialiste), mais n'ont toujours pas d'idée précise sur ce qu'est exactement l'énergie. Ne pas oublier qu'il y a des "énergies intermédiaires" : les ÉLÉMENTALS. (Voir aussi le site et les livres de David Icke, même si on n'est pas d'accord avec ce qu'il écrit, mais il a une vision très globale et qui va assez loin).

Puis le mot COULEURS commence par un C.
Le Hiéroglyphe C indique : un début, une ouverture (celle du O qui donne le C). Le C possède un sens indiquant une origine cosmique : ciel, circonstance, croisement, conjonction.

J'en viens maintenant à la Pierre Philosophale : elle est avant tout une sorte de "self" permettant d'accorder ce sur quoi on agit avec cette Pierre. Voici un court extrait très parlant qu'en donne Tourangeau. Très parlant notamment parce qu'à tout bout de champ, on "entend" dans la syntaxe le faite qu'il faille CROISER.

Elle [notre Pierre] rend en outre le verre malléable, semblable à la Tasse qui fut présentée à l'Empereur Tibere ; il ne s'agit que de lui insinuer une certaine oléaginosité fixe, qui lui manque pour l'extension, et l'unir parfaitement bien en toutes ses parties ; de sorte que l'on pourroit frapper et battre ce verre sur l'enclume, comme tous les métaux d'où il tire son origine. L'or, avec sa beauté, seroit-il à comparer avec ce verre, on en bâtiroit des maisons qui ne périroient presque jamais, et au travers desquelles on verroit tout ce qui se passeroit dehors, sans qu'on pût être vu au-dedans, par la manière dont il seroit posé. [Il s'agit ici de la description du verre Polaroïd et de la lumière polarisée, et cela en 1777]
La seconde qualité singulière de notre Pierre ou Élixir, est, que si l'on y trempe un linge où toute matière combustible, le feu ne le peut point consumer, ni donner d'atteinte, de même si l'on en mêle avec de l'huile ordinaire, pour la lampe, ou qu'on l'incorpore avec de la cire, pour en faire des flambeaux ou bougies, ils s'enflammeront et brûleront continuellement, sans se consumer, particulièrement si l'on fait la meche avec de l'amiante, de l'alun de plume, ou du fil d'or sans soie.
Notre Pierre est une eau sèche qui ne mouille point les mains, un feu humide qui ne brûle point ; par le moyen de ce petit monde, on peut voir tout ce qui est dans le grand, on échauffe les choses froides, on refroidit les chaudes, on humecte les sèches, on sèche les humides, on rougit les blanches, on blanchit les rouges, on amolit les dures, on durcit les molles, on fond les congelées, on congèle les fondues, on murit les crues, on réincrude les cuites, on adoucit les aigres, on aigrit les douces, on nettoie les sales, on salit les propres, on donne la vie aux mortes, on ôte la vie aux vivantes, on augmente les petites, on apetisse les grandes, on épaissit les subtiles, on subtilise les épaisses, en rend les douces salées, et les amères douces ; et enfin, on rend volatil ce qui est fixe, et le fixe volatil, par de merveilleuses opérations.

Plus loin, Tourangeau décrit la fabrication de miroirs avec l'Élixir. J'y vois un semblant d'abandon de l'espace, dont une possibilité de se moquer de la vitesse de la lumière : on s'échange des espaces en quelques instants, peut importe une quelconque "distance".

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La manipulation de ces miroirs est très facile, si l'on sait composer les eaux qui séparent l'obscurité des métaux, et ensuite en former ce métal, duquel ils sont faits, dont la glace doit conserver une couleur comme le sang ; on fait fondre la matière, on la laisse refroidir jusqu'à ce qu'il s'en forme une glace, que l'on polit subtilement.
On forme après cela les miroirs physiques, et on leur donne les règles de la dioptrique, il faut que toutes ces opérations soient achevées en peu de temps, afin que la matière resplendissante qui sert à leur faire représenter nos merveilles, soit dans sa plus grande force, et qu'alors en éprouvant les miroirs au soleil ou à la lune, ils fassent une très belle lumière.
C'est cette lumière qui illumine l'homme dans un instant, lui fait comprendre toutes les langues, qui lui fait pénétrer le fond des mers, les entrailles de la terre, la création du monde, et partie des miracles de Dieu, dans l'ordre qui y règne ; on y voit, comme dans la page d'un livre, tout ce que la terre contient sur sa superficie, à la distance de l'horizon ; [ici Tourangeau décrit l'Alep, tel que le décrit dans son roman L'ALEPH, l'écrivain argentin Jorge Luis Borges] en un mot ceux qui sont assez heureux de savoir composer de semblables miroirs, quelques méchans hommes qu'ils fussent auparavant, quelque fausse religion qu'ils professassent ; fussent-ils les plus grands Athées qui aient encore paru, sont tout d'un coup changés dans leurs mœurs, deviennent tout à fait gens de biens et dans la plus haute vertu.

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De ce même métal, on fond des vases de cuisine, soit pour boire ou pour manger ; si l'on vient à y mettre du poison de quelque qualité qu'il soit, aussi-tôt le vase sue et chasse en dehors plusieurs grosses taches, que l'on reconnoît facilement être la malignité d'une chose vénéneuse, pour laquelle on ne sauroit prendre un meilleur contre-poison, que la matière même qui sera restée dans le vase. [Principe de l'Homéopathie]
Par le moyen de ce métal, on peut causer des tempêtes sur la mer, les appaiser, faire continuer le calme, faire régner les vents d'Est, Ouest, Nord-Est, faire engendrer des nuées, les dissiper, faire paroître le soleil, faire pleuvoir, tonner, neiger, grêler, en tout tems. [C'est le projet HAARP bien avant le Marquis de La Fayette et G.W. Bush]

J'en viens maintenant au "moteur" à CHROMO ANTIGRAVITY. Il n'existe bien-sûr que dans mon rêve, mais pourquoi "la couleur" ne posséderait-elle pas une "poussée", tout comme le deuxième vaisseau spatial de Savinien de Cyrano de Bergerac qui marchait au vent solaire, et cela bien avant l'expérience avec le tube à vide de Sir William Crookes.
Le premier vaisseau spatial de Savinien marchait à l'eau de rosée (la rosée monte alors que la pluie descend !).

De plus, Savinien parle d'échanges d'espaces, et non de déplacement d'un point à un autre en une certaine vitesse. C'est-à-dire qu'il y a DISCONTINUITÉ, dans le sens où il y a d'autres dimensions que celles que nous connaissons. Il parlait déjà au 17è siècle de "particules à haute énergie", masse et énergie, ou passer d'un état solide à un état énergétique et inversement. Il imaginait déjà peut-être un humain qui passe à l'état de pure énergie pour se déplacer... Ce qui est tout petit, ce qui est RIEN est PLEIN de vertus comme l'écrivait Piccolpassi : “ Grandes vertus gisant es chouses petiotes créées par Dieu ” (Note du Mode de faire des mélanges du Livre 3, des 3 Livres de l’Art du Potier du “ Cavalier ” Cyprian PICCOLPASSI DURANTOYS), ce rien donc, comment peut-il être SOLIDE ? Si le noyau d'un atome avait la taille d'un abricot, un électron serait plus petit qu'un grain de sable, et le plus éloigné tournerait à une distance de six kilomètres du centre. La plus grande part de la matière dense est faite de VIDE. (Il y a comme du jeu, comme un espace entre). Et si vous tentiez d'extraire de votre corps tout ce vide, vous pourriez vous promener sur une tête d'épingle.
Comme l'écrivait Lao-Tseu en son temps dans le Tao-te-king (Verset 11) : "On perce des portes et des fenêtres pour créer une chambre : C'est par ces vides que c'est une chambre".
On fait du neuf avec du vieux ! Ou bien, tout est cycles et recommencements...

Et comme disait un ami ouvrier : Le jeu c'est l'âme de la mécanique.

Les couleurs comme "moteur" se trouveraient probablement dans un volume ressemblant à un TORE mais sans fermeture au bout, un peu comme les enroulements de la figure ci-dessous, tirée de : la Chimie Occulte, Éditions Adyar, Paris 2004. Il doit y avoir dans ce moteur un aspect tournant : le blanc se "déplaçant" parmi les extrêmes allants vers le bleu (1) et les extrêmes allants vers le rouge (2), et cela avec toutes les variations colorées possibles entre ces extrêmes rouge et bleu. C'est comme si un pinceau contenant toutes les couleurs, ce qui donne le blanc, se déplacerait sur d'autres couleurs appartenant elles-même à ce blanc, et le noir étant aussi compté comme une couleur. Cela doit former un TOUT : vaisseau et passagers et univers.

En haut comme en bas, extérieur comme intérieur : TOUT BOUGE TOUT LE TEMPS.

Il faut savoir que ces colorations SONT COURBES et non plates ; c'est primordiale.
C'est de ces tourbillons colorés à l'intérieur du tore que naîtrait une translation d'espace à espace sans tenir compte du temps et des distances, mais avec cependant des points de contrôle pouvant faire penser à une localisation quelconque.

Note : Pour faire surgir une invention, il faut ALLER VERS L'ABSURDE, triturer dans tous les sens des idées les plus folles les unes que les autres ; et surtout ne jamais examiner ce qui a déjà été fait par d'autres chercheurs ! Et c'est au moment où l'on s'y attend le moins que ça marche.
James Smith McDonnell le fondateur de la société américaine McDonnell-Douglas, disposait d'un institut pour l'étude dans le domaine du paranormal. C'est la raison pour laquelle ses avions avaient été appelés "Banshee" et "Phantom". C'était un Irlandais qui s'intéressait beaucoup au monde des esprits et au paranormal, et il y avait une partie de son département de recherche qui travaillait avec sa fondation pour étudier le paranormal. (Cité dans le livre de Steven M. Greer, Révélations, tome 2, page 310 : Témoignage du Professeur Paul Czysz).
Voir sur You Tube, la construction d'une soucoupe volante, par un homme de "la campagne", qui doit avoir des connaissances dans les ondes de formes, la radiesthésie, et par conséquence la radionique ou "forme de magie moderne". C'est bien émouvant ce Merveilleux.

Maintenant il est étonnant de constater que dans la symbolique de l'Arc-en-Ciel, dans le Grèce ancienne, Iris représentait l'Arc-en-Ciel qu'elle tenait dans ses mains et le plus important : elle volait, même si c'était pour "transmettre à la Terre des ordres de Zeus", l'image d'Iris offre plein de possibles ! Elle est le pendant féminin d'Hermès. (On a donné le nom d'Hermès à un projet de navette spatiale).
De son nom vient le mot irisé et iris de l'œil ; et les vêtements d'Iris étaient constitués de perles de rosée irisées et étincelantes (voir plus haut Savinien).
L'ancien Pérou dans l'empire Incas associait l'Arc-en-Ciel au Soleil sacré ; il apparaissait comme emblème dans les armes des rois Incas. Iris est aussi une fleur, en France la fleur d'iris est devenu la fleur de lys, emblème du pouvoir des Rois.
Et comme symbole hautement énergétique, la croyance populaire, en Europe, associe souvent l'Arc-en-Ciel à l'annonce de richesses à venir, ou à la découverte d'un trésor à l'endroit où l'Arc-en-Ciel touche le sol.
L'aspect vibratoire est nettement représenté par un serpent dans l'image de l'escalier du Bouddha qui s'appuie sur deux nâgas ou serpents à sept têtes : circulation universelle d'énergie entre le Ciel et la Terre. Le serpent nâga de l'hindouisme représente le TEMPS, comme l'Ouroboros.
Comme mentionné à la page TEMPS : l'Arc-en-Ciel est CHEMIN et MÉDIATION entre l'ici-bas et l'au-dessus. Il est le PONT qu'emprunte dieux et héros entre un monde et le nôtre (voir Iris plus haut). Mais pas seulement les dieux ou héros serais-je tenté d'écrire ! Cette fonction quasi universelle est attestée aussi bien chez les Pygmées qu'en Polynésie, en Indonésie, en Mélanésie, au Japon, pour ne citer que des cultures extra-européennes.
Et très étrange : dans le Caucase, on exhorte les enfants à faire attention à ce que l'Arc-en-Ciel ne les emporte pas dans les nuages. (Uno Harva, Les représentations religieuses des peuples altaïques, traduit de l'allemand par Jean-Louis Perret, Paris, 1959 ; et l'Encyclopédie des Symboles, de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Éditions Robert Laffont).

Michel Roudakoff - Édition du 23 août 2007.

Supercorde
Tore

1. Bleu : couleur profonde et si peu matérielle, mais si transparente, la transparence du vide futur, aspect statique ou en dormance. En Inde, le bleu représente la Vérité, ce après quoi tout le monde court. Le bleu est la couleur du mystère, de l'illusion, de l'incertitude ; il représente donc le FUTUR.
Il y a une similitude avec le noir, lequel permute dans plusieurs symboles. Pour chercher la lumière, il faut bien partir du noir, ou partir du vide ou de l'obscure.

2. Rouge : Adam, le "premier homme" était rouge ; le rouge représente donc le PASSÉ, l'ORIGINE. Dans la Bhagavad-Gita, le rouge est attribué aux rajas (atmosphère, poussière, impuretés), les germes de la force et de l'action (le passé en direction du futur), qui représentent l'un des trois modes essentiels de l'énergie avec le sattva (lumière blanche, représentant dans cette philosophie l'intelligence, la conscience, le souffle vital) et les tamas (force d'inertie qui est noire, dans ce concept philosophique). Le rouge c'est donc l'action, la passion, la colère, le danger, la circulation du sang, ainsi il y a du positif et du négatif.